Nous nous sommes tous construits sur la base de croyances qui nous ont été transmises par nos parents, par le biais de l’éducation, de la société, du système scolaire, de la religion… Le problème est que ces croyances sont en majeure partie limitantes et bloquantes. Elles nous enferment dans des schémas que nous n’avons pas choisis et qui ne nous correspondent pas forcément. Ces croyances, nous les avons apprises, acceptées et intégrées « de force » ou par convention.
Mais en réalité, reflètent-elles vraiment qui nous sommes dans notre individualité ?
« Je suis nul/le »
« Je n’y arriverai pas »
« Ça ne changera jamais »
« Je ne suis pas capable »
« Je ne mérite pas »
« Je n’ai pas le sens de l’orientation »
« Je n’ai pas le droit à l’erreur »
« Il faut en baver pour réussir »
« C’est trop dangereux de dire ce que je pense »
« Il faut être riche pour réussir »
« Personne ne m’aime »
Bien souvent, ces croyances ne sont pas en adéquation avec notre pensée profonde. Nous les suivons par habitude et cela se fait de façon totalement automatique et inconsciente.
Comment se forment les croyances ?
Les croyances se forment à partir de l’enfance, de notre vécu et de nos expériences. Si l’expérience est vécue comme étant mauvaise, stressante et négative, nous allons crée inconsciemment un système de croyance adapté à la situation, qui sera lui aussi négatif et limitant. Et oui, le cerveau est très fort pour se raconter des histoires sur la base de choses négatives !
L’Aire Commune d’Intégration (ACI ou CIA en anglais)
Ceci s’explique physiologiquement : c’est la CIA qui est à l’origine de tout ce processus. L’Aire Commune d’Intégration est une zone située à l’arrière de notre lobe temporal dominant (émotions). Elle est très importante car elle reçoit des informations sensitives (visuelles, auditives et somesthésiques) ainsi que des informations provenant d’autres zones du cerveau.
La CIA va associer la sensation ressentie à une expérience vécue, afin d’établir une interprétation commune. Une fois que l’interprétation est déterminée, la CIA choisit la meilleure façon de réagir sur la base des anciens schémas de survie.
En d’autres termes, les croyances sont basées sur des conclusions que nous tirons de nos expériences, dans le but d’éviter le déplaisir.
Exemple : Je sens une odeur de brûlé Le feu est dangereux Je vais éteindre le gaz.
La CIA a donc un rôle essentiel pour notre survie puisqu’elle nous permet d’agir pour nous sauver de situations dangereuses et/ou désagréables.
Cependant, elle est tellement en « mode survie » qu’elle se base sur l’intégration de la douleur, qui engendre la peur, jusqu’à amener parfois l’individu à la peur de la douleur. (Douleur + Peur = Peur de la douleur).
En effet, la CIA se concentre davantage sur les choses négatives puisque pour elle, le changement est synonyme d’inconnu, donc de peur. Elle veut à tout prix nous éviter la peur, la souffrance, la douleur ou même la peur de la douleur, ce qui finalement nous limite et nous empêche d’être ouvert aux changements positifs.
Nous restons donc dans notre zone de confort et dans nos habitudes afin d’éviter toute situation de déplaisir ou de souffrance.
La CIA représente l’image de Soi et l’égo. Elle est donc le centre de nos systèmes de croyances et de l’estime de Soi.
La CIA est celle « qui sait tout » mais à sa manière : c’est comme si les mémoires que nous avions des évènements douloureux étaient modifiés, arrangés voire même totalement supprimés de notre conscience. Elle reformule et crée une nouvelle réalité afin de convenir à quelque chose d’acceptable pour le cerveau.
Malheureusement, à travers ce processus nous perdons l’essentiel ; l’Essence même de nos expériences.
L’impact de nos croyances
Puisque nous nous conditionnons à ne pas vivre telle ou telle situation ou à ne pas ressentir certaines émotions, nous nous limitons. Les croyances que nous avons sur nous-mêmes, sur les autres ou sur le monde déterminent finalement les freins auxquels nous sommes confrontés au quotidien.
Les systèmes de croyances et la kinésiologie
Le travail en kinésiologie consiste à identifier les systèmes de croyances à travers lesquels nous agissons.
D’où viennent-ils ? De qui/de quoi ?
Quelle expérience a été faite ?
Quelle interprétation notre cerveau a-t-il fait de cette expérience ?
Quelles actions, comportements, pensées ou émotions en résultent ?
Une fois que le système de croyance est identifié, il est plus facile d’en comprendre le sens. En effet, mettre des mots sur ce qui est en nous et sur ce qui détermine nos comportements, permet d’ores et déjà de faire baisser le stress.
Une fois que nous sommes conscients, il est plus facile d’accepter et de lâcher prise, pour se libérer des croyances limitantes non fondées.
Une fois que l’on élimine petit à petit les croyances ancrées en nous, nous nous sentons plus libres, plus responsables et plus capables de prendre des décisions en cohérence avec qui nous sommes vraiment. Nous retrouvons notre « pouvoir personnel » et pouvons attirer à nous des situations différentes, beaucoup plus bénéfiques.
L’accompagnement que je vous propose en kinésiologie repose en partie sur ces systèmes de croyances. Nous effectuons ensemble un travail de co-création, permettant de mettre en lumière les limites que vous vous imposez. Nous décortiquons ensemble les croyances qui vous freinent afin d’en comprendre le sens et de savoir à quels niveaux elles créent des blocages (physique, émotionnel, mental, énergétique).
Je suis là pour vous accompagner dans votre cheminement intérieur, afin de lever les (auto)sabotages inconscients et de vous libérer des chaînes du passé. Plus vous identifiez vos comportements, plus vous les accepterez et plus vous pourrez les modifier.
À l’inverse de St Thomas, j’aime dire et penser :
« Je vois ce que je crois »
Alors soyez les créateurs de votre vie, vous avez le pouvoir de choisir et de vous sentir plus libres !
Avec Amour & Bienveillance,
Manon Carol, Kinésiologue à l'Espace Nymphéa 06.66.15.68.50
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